L’interview qui envoie du bois : Jean-Loup charpentier et chef d’équipe #3

Vous avez un projet de construction ?

Jean-Loup, c’est notre charpentier pur produit Compagnons du Devoir. A 30 ans, il a déjà 14 années d’expérience dans le métier.
On souhaitait savoir comment il voyait son métier, s’il le trouvait changé.

Voici ses réponses.

 

Jean-Loup, est-ce que tu peux te présenter ?

Je suis charpentier depuis que j’ai 16 ans. Je suis à Lyon depuis 5 ans.

 

C’est quoi ton rôle chez Rhône Ossature Bois ?

Dans l’entreprise je suis chef d’équipe. Je m’occupe de la gestion de chantiers de surélévation. Je suis en contact avec le client et je gère également de la partie « conception » en bureau d’études où je fais des relevés de cotes, le dessin de fabrication. On est une petite structure donc on est très multitâche.

 

Qu’est-ce que tu aimes particulièrement dans ton métier ?

Je pense qu’être en extérieur tout le temps, c’est un vrai plus… même si on est à la merci des éléments !

 

Si tu devais garder qu’un seul outil, ce serait lequel ?

Une scie circulaire, une Makita 85 mm de profondeur parce qu’on fait tout avec !

 

Est-ce que ton métier a évolué ?

Le métier a pas mal évolué effectivement ! En ce moment, on est en train de mettre en place un système pour gérer nos stocks via une application que tout le monde a sur son smartphone. Donc on a directement accès au stock même si on est sur le chantier. On fait nos entrées, nos sorties de stock avec une référence client… C’est  un changement et c’est vraiment prometteur !

 

Quels sont les 3 pré-requis pour faire ton métier ?

Il faut aimer être en extérieur, ça c’est sûr… Il faut aussi savoir se débrouiller quand on se retrouve dans des situations inattendues… Et enfin, apprécier le travail d’équipe parce qu’on est tout le temps ensemble : on peut rien faire seul.

 

Qu’est-ce que tu dirais à un jeune pour lui donner envie de faire ton métier ?

Même si on est jeune, sans forcément beaucoup d’expérience mais qu’on est débrouillard, on a très vite une valeur… Et ça, il me semble que c’est pas forcément le cas actuellement dans les métiers moins manuels.

 

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